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Le métier de chaudronnier

De quoi parle-t-on aujourd’hui lorsque l’on dit chaudronnier, soudeur ou tuyauteur ?

Le chaudronnier est un homme, parfois une femme, qui travaille le métal sous forme de tôles et de barres. Le type de matériaux2 (acier carbone, inox, étain, cuivre, aluminium, nickel, titane, …) et l’épaisseur des feuilles ou profilés (pouvant être inférieur à 3 mm ou supérieur à 100 mm) travaillés constituent autant de spécificités auxquelles un chaudronnier doit s’adapter ou à l’inverse sur lesquelles il peut se spécialiser.
Le métier s’exerce dans de nombreux secteurs d’activité : industrie et transport naval, aéronautique, transport ferroviaire, énergie, agroalimentaire, chimique et pétrochimique, ouvrages d’art, maintenance, industrie agricole, bâtiment, …
On peut trouver le métier de chaudronnier derrière les appellations d’opérateur en chaudronnerie, de tôlier, d’assembleur au plan, de chaudronnier formeur, de chaudronnier tôlier, de chaudronnier métaux lourds, de chaudronnier métaux légers

Les activités de base du métier

 

 

Cette importante diversité ne doit en aucun cas masquer les convergences et similitudes. Les professionnels rencontrés et les différents descriptifs étudiés s’accordent à décrire le métier comme suit :
A partir d’un dossier technique ou d’un plan ou ensemble de plans, le chaudronnier se projette dans l’espace pour conceptualiser la pièce finie. En parallèle, il doit se projeter dans le temps afin de concevoir les différentes étapes et opérations de fabrication pour organiser son travail.
Il trace les différentes pièces, débite, met en forme par pliage, cintrage, roulage, et assemble, essentiellement par pointage, les différentes pièces. Il peut parfois aller jusqu’au soudage des pièces.
Il procède ensuite à des opérations de redressage et réglage des différentes pièces chaudronnées afin de répondre de manière rigoureuse aux spécifications du cahier des charges.
Dans le secteur de la maintenance, le chaudronnier effectue des opérations de démontage, dessoudage. De plus, une dimension diagnostic s’ajoute à ce process global de travail. Le chaudronnier doit ainsi évaluer l’état de santé des pièces (degré d’usure, de déformation,…) et définir le type d’intervention (réparation, fabrication d’une nouvelle pièce, …).

Les conditions d’exercice

 

 

Le métier s’exerce principalement en atelier, généralement en station debout, dans un environnement qui peut être pénible (émanations, bruit, température, …).
L’activité nécessite la manipulation de charges imposant généralement l’utilisation de moyens de manutention (pont roulant, chariot élévateur, palans, …).
Les horaires sont réguliers et peuvent être postés.
Le chaudronnier réalise généralement seul sa pièce, mais selon la taille de l’entreprise, il peut être amené à travailler en équipe.
La connaissance et le respect des règles de sécurité sont une exigence forte de ce métier. Règles qui se complexifient souvent dans le cadre d’intervention de maintenance.

Les parcours de formation type

 

 

Ce métier est accessible par la voie de la formation initiale, de l’apprentissage et de la formation continue. Les principales formations sont :
 CAP Construction d’ensembles chaudronnés
 CAP Serrurerie métallerie
 BEP Réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques
 Bac Pro Réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques
 CQPM Assembleur au plan industriel en chaudronnerie
 CQPM Assembleur en construction et réparation navale
 CQPM Chaudronnier aéronautique
 CQPM Opérateur en chaudronnerie
 Titre professionnel de chaudronnier
 Titre professionnel de chaudronnier aéronautique
 Titre professionnel de monteur assembleur

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